Le Transition Workshop se déroule en deux parties complémentaires:
THEORY MASTERCLASS
Formation théorique en ligne sur la transition écologique
Du 10 mars au 7 juillet
80 heures de cours dispensées par 21 experts renommés internationalement
DESIGN STUDIO
Partie pratique, sur un site authentique de Genève (possibilité de participer à distance)
Du 11 au 22 juillet
2 semaines de travail en équipe, en collaboration avec le Canton de Genève
- Les dates des conférences sont susceptibles de changer.
- En cas d’indisponibilité lors d’un cours en ligne, la vidéo sera disponible dès le lendemain.
- Si vous souhaitez ne suivre que certains cours de la Masterclass, rendez-vous sur le site get.braillard.ch
CALENDRIER
THEORY MASTERCLASS
PARTIE THÉORIQUE EN DISTANCIEL
Introduction: Le défi du projet de transition
Panos Mantziaras, directeur de la Fondation Braillard Architectes
Introduction au workshop
Qu’est-ce qui est allé de travers dans les décennies précédentes? Comment on en est arrivé là, à cette urgence sans précédent face au changement climatique? Quel fut, est et sera le rôle des disciplines de la transformation de l’espace (architecture, urbanisme, paysagisme) et des disciplines connexes (ingénierie de l’environnement, sociologie, économie, etc.) dans le projet de la Transition écologique. Une introduction à la hauteur des enjeux civilisationnels qui nous guettent.

Claudia R. Binder, Prof. EPFL, Doyenne ENAC/EPFL
Innovation et transition écologique dans les systèmes complexes: l’exemple de la transition énergétique
En introduction positive et optimiste du Transition Workshop, cette intervention tiendra à démonter la capacité des métiers de l’espace d’une part à comprendre l’urgence climatique et d’autre part à répondre à cette urgence par la capacité novatrice, à la fois technique, conceptuelle et organisationnelle.

Dominique Bourg, Philosophe, Prof. émérite – Université de Lausanne
L'urgence de la transition écologique
L’idée est de brosser un état des lieux des défis planétaires avec les trois entrées principales: le dérèglement climatique, l’effondrement de la biodiversité, en particulier des arthropodes, et un état des ressources avec quelques repères clé. Nous aborderons aussi le contexte démocratique, social et culturel au sein duquel les réponses aux défis doivent se construire.
Dans un second temps nous esquisserons quelques pistes de solutions en retenant trois fils conducteurs: celui de l’économie avec l’idée de permacircularité, celui des institutions démocratiques et enfin celui de la bascule culturelle en cours.

François Gemenne, Directeur de l’Observatoire Hugo à l’université de Liège
Géopolitique à l’heure de l’Anthropocène
Notre entrée dans l’Anthropocène, cette nouvelle époque géologique qui succède à l’Holocène, et dans laquelle les humains sont les principales forces de changements sur la planète, impose un profond renouvellement des sciences sociales, et la géopolitique est concernée au premier chef par cette révolution. Il devient désormais impossible de distinguer la Terre et le monde, qui ne serait que l’organisation politique et sociale de la planète.
Longtemps, les questions d’environnement ont été tenues en dehors de la politique : la Terre était régie par des lois physiques et biologiques, tandis que le monde était régi par des lois politiques et économiques. Cette séparation a notamment conduit à la crise écologique actuelle, qui fait dire à de nombreux géologues que nous avons désormais changé d’époque géologique. Dans l’Anthropocène, les lois de la nature ont rattrapé celles de l’histoire et de la géographie humaines.
Peter Droege, Expert en durabilité urbaine, Directeur LISD
Un habitat pour l'habitabilité
La conception de l’architecture, des quartiers, des villes et des régions est mal organisée et reliée aujourd’hui. Apparemment conçu pour être notre habitat, ironiquement, elle sert à détruire l’habitabilité de cette planète. Autrefois offrant un abri, une protection, une gestion du temps et une signification culturelle, son rôle s’est maintenant réduit à un petit segment de la chaîne mondiale d’exploitation des ressources et d’ajout de valeur économique. Pire encore, elle était et est encore en grande partie à la fois le résultat et la source de la dépendance massive aux combustibles fossiles qui saisit notre planète et affaiblit sa capacité même à soutenir la vie.

Mathis Wackernagel, Fondateur de Global Footprint Network
Ralentir les choses d’abord: le monde du bâti comme clef d’une planète prospère
Nos économies font des opérations pyramidales à la Bernie Madoff avec la planète (nous prenons les ressources du futur pour payer le présent). En conséquence, la demande de l’humanité envers la nature dépasse aujourd’hui ce que la Terre peut reconstituer, érodant notre capital naturel et compromettant la régénération future des ressources. Comme tout système de ce type, celui-ci, s’il n’est pas suivi, ne peut qu’entraîner un effondrement. Une telle catastrophe réduirait à néant une grande partie des progrès de l’humanité.
Pour éviter les systèmes pyramidaux et gérer les actifs, il faut une comptabilité solide. C’est l’objectif de Mathis et du Global Footprint Network, qu’il a fondé. Ils réagissent pour inverser ces tendances en exposant le système de pyramide écologique. Comme les décisions d’aujourd’hui, notamment en matière d’infrastructures, façonnent notre avenir, leurs travaux se concentrent sur la modification du processus décisionnel en vue de créer un monde où tous peuvent prospérer dans les limites des moyens de notre planète (« prospérité d’une seule planète »). Le défi consiste à aider les décideurs à reconnaître que des décisions en phase avec la réalité physique de notre planète produisent de meilleurs résultats pour eux-mêmes (et pour le monde).
Leur approche globale de la comptabilisation des ressources permet aux pays, aux villes et aux entreprises d’évaluer la demande qu’ils font peser sur la nature par rapport à la capacité de régénération des écosystèmes de la Terre ou de leur propre territoire. Les résultats montrent comment les déficits en ressources compromettent la réussite et comment la sécurité des ressources devient un facteur essentiel et favorable à la prospérité. Le travail consiste également à développer des approches psychologiques responsabilisantes et des récits efficaces conçus pour former la compréhension commune que la promotion de la durabilité est nécessaire pour son propre succès. En d’autres termes, les décideurs ont en fait « la peau sur le billard ». Des exemples de cas motivants et exploitables d’entités gagnant en efficacité en adoptant la réalité d’une seule planète produisent un sentiment de possibilité et génèrent des résultats mesurables.

Panos Mantziaras, directeur Fondation Braillard Architectes
Session de coordination
Session de bilan pour la partie introductive de la Theory Masterclass
Paramètres & dimensions
Anthony Lehmann, Dpt. Forel for Environmental and Aquatic Sciences, enviroSPACE, Université de Genève
Des services écosystémiques au développement durable
Dans ce cours, nous explorons l’évolution du concept de Services Écosystémiques mis en lumière lors du rapport des Nations Unies de 2005 intitulé le « Millenium Ecosystem Assessment » qui a engendré dix ans plus tard la création de la Plateforme Intergouvernementale sur la Biodiversité et les Services Écosystémiques (IPBES). Nous analyserons les données et les outils utilisés pour quantifier et cartographier ces services et nous nous interrogerons sur les limites de cette approche lorsqu’il s’agit de se pencher sur les Objectifs du Développement Durable (ODD). Cette réflexion nous amènera vers le concept du Nexus formé par les différents ODD et leur dépendance envers les services rendus pas la nature.

Pierre Hollmuller, Physicien, adjoint scientifique, Faculté des sciences, UNIGE
Systèmes énergétiques: de la ressource à l'usage, enjeux et opportunités
Dans notre quotidien l’énergie est omniprésente, sous forme de demandes des plus variées, pouvant être satisfaites à partir de ressources diverses, au travers d’une myriade de transformateurs permettant l’extraction, le transport, le stockage et l’adaptation à l’usage souhaité. Durant cette conférence nous présenterons les notions et enjeux de base permettant d’appréhender le système énergétique dans son ensemble, avec un focus sur le domaine du bâtiment (qui représente un bon 40% de la demande de nos sociétés). Dans ce cadre, nous discuterons les enjeux liés aux énergies renouvelables (décarbonisation) et à la baisse de la demande (efficacité, sobriété).

Aristide Athanassiadis, Laboratory for Human-Environment Relations in Urban Systems, EPFL
Le métabolisme urbain: un outil pour les transitions urbaines
Les villes sont peut-être l’invention humaine la plus complexe. Elles sont l’arène où les défis sociaux, économiques, environnementaux, culturels et politiques se heurtent. Pour naviguer à travers cette complexité, le métabolisme urbain propose un prisme à travers lequel les interconnexions entre ces défis peuvent être explorées, comprises et analysées afin de proposer des stratégies de transition. Au cours de ce séminaire, les origines de ce concept seront présentées ainsi que la manière dont il est actuellement utilisé dans le monde universitaire, l’élaboration des politiques et la pratique. De plus, des outils pratiques d’analyse métabolique des territoires seront présentés afin de mieux comprendre comment réduire leur empreinte environnementale.

Martin Schlaepfer, Senior lecturer in Biodiversity and Sustainability, Université de Genève
Conseils pratiques pour incorporer la biodiversité et le climat dans les plans et projets
Au cours de cette conférence, nous aborderons différentes approches visant à garantir que les préoccupations liées à la biodiversité et au climat soient intégrées dans les projets et les plans. Tout d’abord, nous discuterons de notions théoriques telles que les externalités négatives et le télescopage qui sont particulièrement pertinentes dans des villes développées comme Genève. Ensuite, nous aborderons différentes visions de la durabilité, les objectifs existants (pour le climat et la biodiversité), les voies possibles pour atteindre ces objectifs et les indicateurs qui mesurent les progrès. Enfin, nous nous pencherons sur les outils existants qui peuvent intégrer la biodiversité et les services écosystémiques.

Gregory Giuliani, Head of the Digital Earth Unit (GRID-Geneva), Université de Genève
La cartographie du réchauffement climatique
Le Swiss Data Cube est une nouvelle technologie digitale permettant d’organiser efficacement les données d’observation de la Terre (en particulier les données satellitaires) en rassemblant toutes les images satellites dans l’espace et dans le temps pour une période donnée et une région spécifique. La Suisse est le deuxième pays au monde à s’être doté d’un «cube de données» après l’Australie. Les possibilités d’analyses de ces données standardisées et d’applications sont nombreuses, notamment dans le suivi de l’évolution du territoire afin d’anticiper l’avenir. De plus, les algorithmes développés sur cette plateforme sont mutualisés et peuvent être réutilisés pour divers projets. Dans cette présentation, nous expliquerons comment cette technologie est utilisé pour aider les décisionnaires à mieux comprendre les enjeux environnementaux (et en particulier les impacts des changements climatiques) et idéalement prendre des décisions prises sur des évidences.

Alexandre Hedjazi, Institut des sciences pour l’environnement, Université de Genève
implications des parties prenantes
La confrontation avec l’urgence climatique et avec le projet de la société zero carbone demande un traitement multiple, à la fois hautement technologique et très attentif aux leçons que la nature aurait à offrir. Cette intervention mettra l’accent sur la compréhension précise et imaginative des astuces, outils et méthodes que l’observation systématique des systèmes biologiques pourra nous dévoiler.

Panos Mantziaras, directeur de la Fondation Braillard Architectes
Session de coordination
Session de bilan sur la partie 2 de la Theory Masterclass
Le facteur humain
Dirk Sijmons
La citoyenneté dans l'ère anthropocène
Mobilis in Mobile is a lecture about the question how we find guiding principles for policy and design with the wicked environmental problems of the Anthropocene. Four different worldviews, and the way they influence the perspectives for action. Next to these worldview the lecture also deals with the professional niches we could choose. Combining these two formative elements offers at least sixteen different positions a reflective practitioner could use to confront the challenges of the Age of Mankind.

Tobias Brosch, Consumer Decision and Sustainable Behavior Lab, Department of Psychology, Université de Genève
Perspectives comportementales pour une action durable: Barrières et leviers psychologiques
Développer un mode de vie plus durable est l’une des tâches les plus urgentes auxquelles sont confrontés notre planète et ses habitants. Si la majorité des gens sont aujourd’hui conscients de ces problèmes, tels que le changement climatique ou la perte de biodiversité, trop peu est fait pour traduire ces connaissances en actions concrètes et durables. Pour promouvoir les changements de comportement nécessaires, la recherche étudie les déterminants du comportement durable, et les décideurs politiques ont commencé à appliquer les connaissances comportementales pour développer de nouvelles stratégies d’intervention. Dans cette présentation, nous discuterons des connaissances psychologiques les plus récentes sur les facteurs qui peuvent motiver les gens à entreprendre des actions durables ou qui peuvent faire obstacle à ces actions. Différentes stratégies d’intervention visant à promouvoir une action durable, telles que la fourniture d’informations, les approches motivationnelles et les “coups de coude”, seront présentées et discutées.

Robert Sadleir, économiste, Founder, Bureau Haus Ltd.
Transformation personnelle et création du changement pour la transition dans le monde réel
partie 1
Comment faciliter le changement? Pour que la transition se fasse je dois me transformer, transformer ma communauté, mon lieu de travail. Cette présentation donne une vue d’ensemble et un aperçu du changement dirigé par l’objectif et des approches qui peuvent être employées dans différents contextes. Elle donne également un aperçu des cadres et des normes qui peuvent être utilisés pour structurer le changement, tels que les 17 objectifs de développement durable, les cadres d’investissement ESG et les normes internationales (ISO).

Robert Sadleir, économiste, Founder, Bureau Haus Ltd.
L'économie de la transition écologique
partie 2
La Croissance vs. L’économie des frontières; Qu’est-ce que l’économie verte ou l’Économie circulaire? L’Échange de droits d’émission de carbone? Les dépenses publiques vs. La privatisation? Les bénéfices à court terme vs bénéfices à long terme? Les compromis et optimisations? L’allocation des ressources pour maximiser les bénéfices alternatifs lié à la focalisation sur la productivité et le PIB, par exemple: le bien-être? Et enfin, qu’est-ce que l’obsolescence inhérente des biens pour assurer la consommation (Il s’agit d’un sujet paramétrique – l’étudiant acquiert un bref aperçu des dilemmes des politiques publiques).

Yupar Myint, Head of Entrepreneurship at the Maxwell Centre, University of Cambridge
Le rôle du capital social dans l'incubation de nouvelles entreprises : l'expérience de Cambridge (Royaume-Uni)
Le développement de l’esprit d’entreprise et des compétences des chercheurs et des scientifiques est essentiel pour que l’innovation contribue à la société et à l’économie. Cette session partagera l’expérience de Cambridge, en particulier le rôle du capital social dans la co-création de nouvelles idées et entreprises au sein du Cambridge Cluster, le plus grand cluster technologique d’Europe. Nous discuterons également de notre expérience dans le programme d’entrepreneuriat Impulse de l’Université de Cambridge dans la formation des chercheurs et des talents créatifs avec des mentalités de croissance les aidant à explorer leur passion pour la créativité et la science, à explorer leurs idées et à les exécuter avec succès.

Panos Mantziaras, directeur de la Fondation Braillard Architectes
Coordination Session
Troisième session de coordination de la Theory Masterclass.
Le facteur construction
Peter Droege, Expert en durabilité urbaine, Directeur LISD
méthodes pour des villes décarbonées
Notre quête est l’instauration d’une culture du design qui a pour objectif même la guérison et la subsistance de la capacité de survie de la planète. Cette vision est encore utopique pour certains, mais est devenue réalité pour beaucoup d’autres. Les quatre domaines habilitants de la conception régénératrice, de la technologie, de la finance et de la planification informent cette session intensive – créer notre habitat collectif tout en travaillant à soutenir l’habitabilité planétaire.
Cette session englobe les 17 objectifs de développement durable et poursuit le RCP 0 et le SSP 1. Ce sont les caractéristiques de l’enseignement et de la pratique de l’Institut du Liechtenstein pour le développement stratégique: www.eurisd.de; www.eurisd.org; www.uet2.com.

Paola Viganò, urbaniste, directrice de Habitat Research Center, EPFL
LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE DE LA MÉTROPOLE HORIZONTALE. LE CAS DU GRAND GENÈVE
La transition écologique par le projet de l’urbanisme est un défi qui semble aujourd’hui structurel dans la manière d’engager la matière, les flux et les ressources (y compris humaines) à la grande échelle. Une compréhension approfondie des enjeux des acteurs, et une sélection de recherches et projets engagés au sein du Habitat Research Center, souvent rassemblés sous le vocable de Métropole Horizontale dans plusieurs sites européens (Italie, Suisse, Belgique, etc.) seront présentées et discutées avec les participants.

Sarah Barth, architecte, Atelier für Architektologie
La réinvention de la modernité
La crise climatique et la perte de biodiversité sont les problèmes les plus graves de notre époque. Le secteur de la construction est responsable pour une grande partie du changement climatique provoqué par les êtres humains. Par conséquent, nous, les architectes avons la possibilité, et l’obligation, de réellement faire une différence pour les futures générations dans notre pratique professionnelle. La durabilité doit devenir un critère important dans la prise de décision à tous les niveaux. Il en résulte
de nouvelles manières et stratégies pour concevoir des projets architecturaux.

Winy Maas, architecte, fondateur et partenaire de l’agence d’architecture MVRDV, Rotterdam.
En route pour Ecotopia: comment l'urbanisme peut conduire à un monde positif en carbone
En cette ère de changement climatique, nous avons besoin d’espoir et d’action. L’urbanisme peut montrer des solutions pour remplacer notre monde alimenté par les combustibles fossiles en des régions positives en carbone et plus orientées vers le local. À travers la consultation international Luxembourg in Transition, nous avons découvert comment la beauté de la campagne peut dessiner le futur, comment un nouvel esprit dans les villages, les plaines et les vallées peut mener au changement et un avenir positif en carbone. La démarche luxembourgeoise peut-elle devenir un modèle pour l’Europe?

Duncan Baker-Brown, architecte, Université de Brighton
Designer à l'âge de l'urgence(s)
Dans l’effort de produire une ville décarbonée, l’utilisation de l’énergie grise intégrée dans la matière déjà utilisée pour la construire est une méthode indispensable. Nous allons voir comment on peut aborder ce défi à travers des exemples conduisant à la conception d’une nouvelle économie de la construction.

Werner Sobek, Université de Munich
Construire pour plus avec moins – et sans émissions
Aujourd’hui, il est plus important que jamais de montrer la voie vers une construction zero carbone, face à l’image faussement brillante de l’architecture et de la vie mondiales. Pour éviter une augmentation catastrophique de la consommation de ressources et de matériaux afin de le maintenir le niveau de vie occidental et l’augmentation catastrophique des températures moyennes qui en découle, il convient d’inventer une nouvelle façon de construire : plus économique, plus légère et plus intelligente. Le cours présente quelques projets inventifs et tournés vers l’avenir.

Philippe BIHOUIX, directeur général d’AREP, agence d’architecture pluridisciplinaire
Métropoles "vertes", un espoir fou?
Emissions de CO2, consommation de ressources, étalement urbain: la «fabrication» des villes est largement insoutenable. Comment «réinscrire» les villes dans les limites planétaires? La densification porte son lot de contraintes; l’écoconstruction a ses limites, notamment en biomatériaux; la smart city n’adoucit pas le bilan métabolique des villes, face aux risques d’effets rebond et d’impact des dispositifs numériques. Même ultra-technologisées, même «renaturées», les métropoles risquent fort de n’être jamais ni neutres (en carbone), ni «vertes».
C’est le levier du moins construire, avant celui du mieux construire, qu’il va falloir activer: en exploitant toutes les potentialités du patrimoine existant, en réhabilitant, en rendant la ville adaptable aux profonds changements à venir; mais aussi en revisitant profondément l’aménagement du territoire, la répartition des populations, des services et des emplois. Les métropoles ne doivent plus attirer et grandir, mais essaimer, vers les villes moyennes, les bourgs et les villages.

Vincent Margout, Délégué RSE de Grand Paris Aménagement
Une étude de cas de design urbain en région parisienne
Le Grand Paris a mis en place une grande quantité de projets urbains. Les acteurs de ces projets tentent d’orienter leur conception et réalisation vers la durabilité. Cette présentation donnera l’occasion d’exposer les tenants et aboutissants de cette démarche du point de vue de la planification, du design et de l’exécution. Le focus portera sur les stratégies zero-carbone conditionnées par le paysage actuel des acteurs et du niveau de leur coopération.

Panos Mantziaras, directeur de la Fondation Braillard Architectes
Session de coordination
Dernière session de coordination.